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Les virus de l’hiver

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Par UNIPH, votre mutuelle hospitalière :

Malheureusement et comme tous les ans, l’hiver n’arrive jamais seul… Pour beaucoup de français, qui dit hiver dit virus, fatigue ou encore visites chez le médecin ou pour les cas les plus grave en centre hospitalier.

Pourquoi les virus se développent-ils pendant l’hiver ?

On a plus de chances de tomber malade en hiver car nous nous cantonnons dans des espaces clos mal
aérés. En d’autres termes, le froid nous pousse à laisser les espaces fermés pour garder la chaleur ce qui ne fait qu’augmenter le risque d’infections car l’air n’est pas renouvelé, votre complémentaire santé vous informe :

Deux types de virus sont responsables des infections.

  • Les virus enveloppés sont les plus vulnérables : en été, la chaleur et la sécheresse les rendent inactifs, les empêchant de sévir. En revanche, le climat froid et humide de l’hiver est propice à leur développement. Les virus respiratoires se classent dans cette catégorie.
  • Paradoxalement, les virus nus sont plus résistants : ils sont présents toute l’année mais deviennent plus virulents en hiver. On retrouve dans cette famille les virus responsables de la gastro-entérite.

Les UV ont également leur rôle à jouer : durant l’été, lorsque l’ensoleillement est maximal, les rayons permettent de dégrader les virus et de les éliminer. En hiver à l’inverse, les rayons ont moins d’impact sur les virus, le taux d’ensoleillement étant nettement plus faible.

De nombreuses hypothèses laissent entendre que le froid et l’hiver ont un impact direct sur les défenses immunitaires. Le froid, affectant les voix nasales, pourrait provoquer des problèmes pour filtrer l’air : l’accès à notre organisme serait alors facilité, nous rendant plus vulnérables aux virus.

Comment savoir si j’ai attrapé un virus ?

Il est bon de se rapprocher de votre centre hospitalier ou médecin de garde.

Chaque hiver, on retrouve deux grands types d’infection :

  • Les virus respiratoires responsables des rhumes, rhinopharyngites, grippes saisonnières, bronchites ou encore bronchiolites

En présence de ce type de virus, retenez bien les symptômes qui doivent vous alerter : nez qui coule, fièvre, yeux larmoyants, fatigue et courbatures.
A savoir : généralement, un simple rhume est à l’origine du problème ! Dans le cas d’une rhinopharyngite, le virus du rhume atteint les végétations, ce qui provoque des maux de gorge. Si le virus atteint les poumons, on parlera alors de bronchite.

  • Les virus responsables des gastro-entérites

Les symptômes sont dans ce cas bien identifiables la plupart du temps : fièvre, fatigue, nausées et/ou vomissements, diarrhée et douleurs abdominales. Ces symptômes ne sont pas forcément tous présents en même temps.

La transmission de ces virus peut s’effectuer par voie orale (toux, éternuements, postillons…) ou par le contact (mains, objets du quotidien comme les barres de métro ou les boutons d’ascenseurs). C’est d’ailleurs pour cela qu’il est impératif de se laver les mains plusieurs fois par jour, notamment après les sorties.

Comment puis-je me protéger ?

De précieux conseils transmis par votre complémentaire santé UNIPH :

Pour rester en forme cet hiver et donner un coup de pouce à votre système immunitaire, n’oubliez pas de garder une alimentation équilibrée (riche en fruits et légumes) ainsi qu’un rythme de vie sain, en dormant suffisamment et en faisant de l’exercice. N’oubliez pas non plus de bien vous couvrir si le temps se rafraîchit.
Des gestes hygiéniques simples peuvent parfois éviter la transmission : bien se laver les mains après chaque passage à la salle de bains, avant et après manger, et surtout après avoir pris les transports en commun.
Lorsque vous éternuez, utilisez de préférence un mouchoir que vous jetterez ensuite à la poubelle.

Et la vaccination dans tout ça ?

Pour Uniph mutuelle hospitalière, le vaccin contre la grippe ne sera malheureusement pas efficace contre toutes les infections saisonnières. A savoir : si vous souhaitez vous faire vacciner, ne tardez pas car la vaccination ne sera pas effective immédiatement (comptez deux semaines).

Dans tous les cas, seul un médecin ou votre centre hospitalier le plus proche pourra vous dire si oui ou non
vous avez bien attrapé un virus, et vous prescrire si nécessaire un traitement adapté, voir une hospitalisation. Comme d’habitude, il n’est jamais conseillé de pratiquer l’automédication ! Même s’il existe des traitements dits « adaptés » pour ce type d’infections, il est toujours impératif de recourir à l’avis d’un professionnel de la santé.

Sources : passeportsante.net, e-sante.fr, inpes.santepubliquefrance.fr